I - Origines
Emission |
Transport |
Retombées |
II - Conséquences
A - Pour la santé :
La pollution provoque des difficultés respiratoires, de la toux et une aggravation des maladies respiratoires (exemple : asthme).
B - Pour l'environnement :
Les polluants dispersés dans l'atmosphère réagissent avec l'eau pour donner des acides que l'on retrouve dans les pluies. Les pluies acides ainsi obtenues sont considérées comme responsables de la dégradation des pierres des bâtiments (églises, statues ...), du dépérissement des forêts et de la disparition de certaines espèces de poissons (les eaux des lacs devenant trop acides).
L'accumulation des gaz polluants (dioxyde de carbone, méthane, CFC ...) dans l'atmosphère accentue l'effet de serre. Ce phénomène naturel permet de maintenir la Terre à une température moyenne favorable à la vie (environ 15°C). L'accentuation de cet effet de serre provoque une augmentation des températures sur la Terre ce qui laisse craindre des modifications climatiques (désertification de certaines régions, fonte des glaces, montée du niveau de la mer ...).
III - Comment atténuer
la pollution ?
Actuellement, pour limiter la pollution, on utilise des sources d'énergies moins polluantes (essence sans plomb, GPL, électricité, capteurs solaires, combustibles sans soufre ...).
En terme de transports, les véhicules sont de plus en plus équipés de pots catalytiques qui transforment les gaz nocifs d'échappement en gaz moins dangereux.
Des efforts sont également demandés à la population comme de privilégier les transports en commun ou d'organiser les trajets en "co-voiturage". Lors de "pics de pollution", un système de trafic en alternance est mis en place dans les grandes agglomérations : seuls les véhicules dont les numéros d'immatriculation sont pairs (ou impairs) ont l'autorisation de circuler.
IV - DOCUMENT : Mesure de la qualité
de l'air
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La qualité de l'air d'une agglomération sur une journée est indiquée par l'indice ATMO dont l'échelle va de 1 à 10. |
Qualité de l'air à Paris en 2000 (source "airparif") |
Les différents polluants
pris en compte pour mesurer la qualité de l'air sont :
A - Composés
soufrés, poussières
Le dioxyde de
soufre (SO2) qui provient de la combustion du fuel et du charbon par
les chaufferies et les industriels. Les poussières (Ps) proviennent des
combustions de certains procédés industriels et de la circulation routière.
Unités de mesure
SO2 et Ps : microgramme par m3 d'air (µg/m3).
Seuil limite
imposé par la CEE : ne pas dépasser 250 µ/m3 plus de 7 jours par an
sur un même site.
B
- Oxydes d'azote
NO et NO2
Le monoxyde
d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) proviennent de la
combustion du fuel et du charbon de certains procédés industriels et
majoritairement de la circulation routière.
Unités de mesure
NO et NO2 : microgramme par m3 d'air (µg/m3).
Seuil limite
imposé par la CEE : ne pas dépasser 200 µ/m3 plus de 175 heures par
an sur un même site.
C - Ozone
L'ozone (O3)
provient des fours industriels et des arcs électriques. Il est également
produit par des réactions chimiques complexes dans l'atmosphère à partir des
oxydes d'azote et des hydrocarbures sous l'effet du rayonnement solaire. Si en
altitude, l'ozone est salutaire pour la vie sur terre, parce qu'il absorbe les
rayons UV du soleil, une trop forte concentration d'ozone dans l'air que nous
respirons peut provoquer des irritations oculaires dans un premier temps puis
des difficultés respiratoires.
Unités de
mesures : microgramme par m3d'air (µg/m3)
Seuil limite
imposé par la CEE : ne pas dépasser 180 µ/m3 en moyenne horaire.
D - Hydrocarbures
et Monoxyde de carbone
Les
hydrocarbures et le monoxyde de carbone (CO) proviennent essentiellement du fonctionnement
des véhicules avec moteur à explosion.
Unités de mesure
: microgramme par m3 d'air (µg/m3).
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